Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jean-yves le gallou - Page 57

  • La revue de presse d'un esprit libre... (42)

    Veilleur.jpg

    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    À propos du complot de « l’ultra-droite » déjoué sans trop de difficulté par les pandores de l’anti-terrorisme qui aurait visé des personnalités de l’islam radical ainsi que des femmes voilées, cette excellente mise au point de Xavier Eman qui souligne très justement que le propre du dangereux terrorisme « d’extrême droite » est de n’avoir laissé aucune victime sur son chemin depuis des décennies, ce qui est loin d’être le cas du terrorisme islamiste dont les autorités nous serinent à chaque occasion qu’il n’a rien à voir avec l’islam. Au dernière nouvelles, nous apprenons en catimini que le chef du commando de pieds nickelés vient d’être libéré. Cela ne fait pas les grands titres de la presse comme l’avait fait son arrestation. N’est ce pas cette dissemblance de titrage qui compte pour les médias de propagande ? :

     
    Brice Couturier consacre une de ses chroniques de France culture aux Conversations Tocqueville et à la communication qu’y a faite le philosophe Pierre Manent pour souligner que L’Europe ne se fera pas dans la négation de soi au nom de l’accueil de l’Autre :
     
     
    « La multiplication des articles offensifs sur Georges Soros est révélatrice d’un changement de paradigme et de la mise en place d’un vrai affrontement idéologique au niveau mondial avec d’un côté les partisans d’un libéralisme libertaire et de l’autre les partisans d’un conservatisme étatique ». Étude très intéressante sur la galaxie Soros ainsi que ses méthodes intrusives dans la politique des États et la contestation que soulève désormais cet activisme. Analyse réalisée par Fabien Denis sous les auspices de L’École de Guerre Économique (première référence) et Soros au pouvoir en Espagne ?(seconde référence) :
     
     
     
    Nouvelle illustration du double standard avec Arno Klarsfeld qui a effectué son service militaire en Israël dans les gardes frontières. Chacun sait que l’État israélien très jaloux de sa souveraineté et de son identité peut, sans sourciller massacrer des dizaines de palestiniens désarmés pour protéger son limes. Klarsfeld n'en explique pas moins aux européens que leurs frontières, elles, sont faites pour être quotidiennement violées par des milliers de clandestins. Dans son esprit, quelles qu’en soient les fâcheuses conséquences, elles seraient préférables à des gouvernements qui se revendiqueraient de la lèpre populistes :
     
     
    « Je ne suis pas un homme » se récrie le/la charmant(e) Arnaud Gauthier-Fawas. Le négateur offusqué était l'invité d'un Daniel Schneidermann demeuré  visiblement abasourdi face à une telle coquecigrue. C’est que son interlocuteur porte tous les signes du mâle : le prénom, la voix, la barbe, et le vêtement avec en plus ce petit supplément de testostérone qui explique son indignation agressive. L’individu qui refuse de se trouver aliéné par le regard de ses semblables poursuit « il ne faut pas confondre identité de genre et expression de genre, sinon on va mal partir. » Penaud, Schneidermann présente ses excuses pour cette bévue. Tandis que l’autre se prend les pieds dans le tapis de sa propre dialectique en appelant Schneidermann monsieur. Mais le débat n’est pas clos. Croyant détendre l’atmosphère Schneidermann enchaîne : « Il va nous dire qu’il n’est pas blanc.» La réponse fuse alors : « Ben, non. Puisque je suis à moitié libanais » entretenant au passage une grave confusion entre appartenance nationale et appartenance « raciale »,  marque même du fascisme. 
    S'il est vrai que mal nommer les chose est ajouter au malheur du monde, que dire de Gauthier-Fawas qui se sent insulté dans son narcissisme parce que mégenré. Accepterait-il de se voir désigné comme humanoïde ? Ce n’est pas sûr car cette appellation consiste encore à l'enfermer dans un stéréotype spéciste. Comment donc le qualifier ? Comment se désigne-t-il lui même ? Il se décrit comme « non binaire », locution qu’on ne trouvera pas dans le Littré, dictionnaire pourtant « progressiste » mais vieillot qui ignorait tout des 140 « genres » répertoriés par les LGBT dans leur étrange patois diversitaire. Ce que nous constatons en revanche c’est que le combat des Lumières contre les préjugés n’aura pas de fin, un préjugé en remplaçant un autre, et qu’il laissera un monde vidé de toute substance. Le surréaliste Magritte avait une formule pour ça; « Ceci n’est pas une pipe ». Il ne se doutait pas à quel point il était d’avant-garde.
    Pour mémoire, Shulamith Firestone avait écrit en 1970 dans La dialectique du Sexe : « Tout comme le but final de la révolution socialiste n’était pas juste l’abolition des privilèges économiques de classe mais l’abolition des classes elles-mêmes, le but final de la révolution féministe ne doit pas être … l’abolition des privilèges masculins mais l’abolition des différences sexuelles elles-mêmes ». Nous y sommes en effet. L’objet du délit (première référence). La salutaire réaction pleine d’ironie cinglante d’Anne-Sophie Chazaud sur Causeur qui pointe « les élucubrations d’un gauchisme culturel moribond. » 
    La cage aux phobes, aussi pathétique soit-elle a également des aspects réjouissants (deuxième référence). Enfin un texte plein d’humour et donc fatalement « réactionnaire » du site Philitt. Il voit dans les sorties de Gauthier-Fawas un hommage posthume à Descartes dans la deuxième Méditation métaphysique. Son apologue sur les automates  s'y conclue ainsi : comment croire au témoignage de ses sens ? (troisième référence) :
     
     
     
     
    Le mot race est honni depuis 1945 au point qu’en commission les députés ont décidé d’en abolir l’usage dans le texte constitutionnel. Pourtant souligne la Fondation Polémia, le mot est toujours en usage à l’ONU et à l’UNESCO dans des définitions fluctuantes au gré des modes intellectuelles. Nous savons depuis l’Antiquité que le mot chien ne mord pas. Faut-il en conclure, contre toute attente, que le mot race vient contre-battre toute dignité humaine. Que penser de cette épuration du langage ? N’ajoute-t-elle pas une discrimination supplémentaire par la violence de ces nouveaux interdits ? 
    (première référence).
    Dans un autre article Stanislas François souligne à quel point il est étrange de supprimer ce référent à la race uniquement entendu dans le cadre égalitaire de la Constitution au moment où l’État lui même semble acquiescer à une racialisation des problématiques sociales sur le modèle anglo-saxon que le président de la République, la ministre de la Culture et la présidente de France Télévision illustrent quand ils déplorent la surreprésentation des « mâles blancs de plus de cinquante ans », sans parler du génial DJ Kiddy Smile invité à se produire à l’Élysée et qui affiche sur son  t-shirt un tonitruant « Fils d’immigré, noir et pédé ». Adoubée dans un des lieux les plus symboliques de la République cette inscription fait pour le moins désordre à l’instant où le gouvernement toujours avide de démontrer ses bons sentiments entend étouffer toute référence à une époque nauséabonde (deuxième référence) :
     
     
     
    Dans une charge réjouissante contre le multiculturalisme et le conformisme idéologique de l’époque, le sociologue Mathieu Bock-Côté puise dans l’actualité récente des exemples éloquents : suppression du mot « race » dans la constitution à l’heure où certains indigénistes de « gauche » réhabilitent les appartenances raciales et manifestent leur haine du blanc essentialisé comme esclavagiste et colonialiste. De même pour l’interdiction de la « distinction de sexe » qui conduit notre monde dans l’enfermement autoréférentiel. L’euphémisation du langage revient à un refoulement de la réalité ou a sa falsification. Selon lui le politiquement correct se radicalise au rythme où la société diversitaire se décompose :
     
     
    Michel Drac pratique avec art et subtilité la note de lecture. Ci-jointe celle du livre de Stephen Smith La ruée vers l’Europe. La jeune Afrique en route pour le Vieux Continent paru chez Grasset en 2018.  Un livre important qui prend l’exacte mesure non seulement de la réalité présente mais de celle à venir. Son bilan est angoissant tant il montre que la poussée du mouvement des populations sub-saharienne est un phénomène structurel durable qui ne peut aller qu’en s’amplifiant. Notre continent est prévenu mais nos « élites » sont dans le brouillard des bons sentiment et poursuivent leur délirante politique migratoire oublieuses que le politique, quand il est assumé, ne peut pas être un dîner de gala, comme le disait Mao Zedong à propos de la révolution (première référence). Nous ajoutons à cette vidéo le texte du dernier éditorial de Bernard Lugan qui traite plus brièvement du même sujet (seconde référence) :
     
     
     
    Pierre Conesa ancien haut fonctionnaire au ministère de la Défense et spécialiste des questions de géopolitique revient avec un nouvel ouvrage Hollywar : Hollywood, arme de propagande massive, aux éditions Robert Laffont. Les États Unis étant un pays qui affecte les questions d’éducations au 50 États qui les composent, il n’a donc pas ministère de l’Éducation national et donc pas de « récit national » comme ce fut le cas en France sous les troisième et quatrième République. De ce fait c’est Hollywood qui assume ce rôle. Il était tout récemment l’invité d’Élise Blaise sur les programmes de TV Libertés (première référence). Pierre Conesa interviewé par Pascal Boniface directeur de l’IRIS (deuxième référence) :
     
     
     
    Dans l’émission L’esprit de l’escalier qu’il anime avec la complicité d’Élisabeth Lévy, Alain Finkielkraut aborde brièvement la canonisation laïque de Simone Veil, puis se lance dans une critique acerbe de la fête de la musique qui n’est nullement une fête de la musique, selon lui, mais celle de son remplacement. Il en va de la musique comme de la culture; c’est le même mot mais ce n’est pas du tout la même chose. Si Macron avait décidé d’organiser sur la parvis de L’Élysée un concert Debussy, dont on fête cette année le centenaire de la mort, les spin doctors de la présidence se seraient arrachés les 
    cheveux car c’eut été trop élitiste. C’est la liquidation de l’héritage au profit de la laideur et du vacarme, malheur à ceux qui refusent d’hériter conclue-t-il.
    Sur l’immigration, nous dit-il, l’intervention de mattéo Salvini réintroduit les droits du politique en lieu et place de ceux de la morale qui était jusqu’à présent le seul évangile des gouvernants. « L’Europe se définit aujourd’hui exclusivement par les droits de l’homme, même pas les droits du citoyen. Il y aurait d’un coté les populistes et de l’autre coté ceux qui sont fidèles aux valeurs de l’Europe.
    Sauf que l’Europe ce ne sont pas seulement des valeurs, et le mot de valeur commence à me devenir insupportable. L’Europe c’est quelque chose de plus tangible. L’Europe ce sont des places, des villes, des oeuvres, des langues, des mémoires, des églises bien sûr, ce sont des palais. C’est une forme, un mode de présence sur terre, c’est un style de vie. Et la plupart de ceux qu’on appelle populistes veulent que l’Europe reste Europe et que la nation qu’ils habitent reste une nation… Le discours des valeurs nous explique aujourd’hui que l’Europe se replie sur elle-même, qu’elle devient une forteresse. 
    Et ceux qu’on appelle les populistes disent que c’est une passoire. Qui a raison ? Les populistes. On nous dit aussi qu’il n’y a plus de véritable flux migratoire en Europe, que ça a même baissé de 90%. Oui en Méditerranée, mais en France que s’est il passé en 2017 ? Deux cent cinquante mille étrangers ont obtenu un titre de séjour. Cent mille, cent mille demandeurs d’asile parmi lesquels 37% ont obtenu l’asile, quant aux autres, ils sont très très difficilement et très rarement reconduits à la frontière ». Incontestablement « Finkie » a mangé du lion… :
     
     
    Hadrien Desuin est interrogé par Coralie Delaume sur Polony tv. L’auteur de La France atlantiste qui analysait les deux quinquennats de Nicolas Sarkosy et de François Hollande comme fortement marqués de néo-conservatisme entreprend ici de rendre compte des premiers pas d’Emmanuel Macron en politique étrangère. Concernant Trump il montre comment celui-ci bien orienté en faveur de Poutine a du progressivement amender sa position pour calmer les anti-russes rabiques de Washington ce qui ne cadre guère avec son choix de la Chine comme adversaire prioritaire. Vis à vis de la Russie Macron reçoit Poutine avec éclat et en même temps le sermonne devant les médias tout en lui imposant la continuation des sanctions. Poutine a bien conscience que la France n’est pas maitresse de son destin   :
     
     
    Éric Fournier, ambassadeur de France en Hongrie défend la politique d’Orban dans un note confidentielle que publient les sycophantes de la stasi Médiapart. Macron qui s'efforce de mobiliser ses partenaires européens contre « la lèpre populiste » le limoge dans l’heure. Luc Rosenzweig analyse cette affaire dans laquelle il voit une manoeuvre de « la secte », c’est à dire des milieux néo-conservateurs qui ont colonisé le ministère des affaires étrangères (voir à ce sujet Vincent Jauvert : Les Intouchables d’État aux éditions Robert Laffont, 2018) et s’élève contre sa révocation concernant une dépêche diplomatique adressée dans les règles à son administration. Il ajoute : « expédiées chiffrées, ces dépêches sont réputées confidentielles, et la loi stipule que leur ouverture au public ne peut survenir qu’à l’issue d’un délai de trente ans. Cette garantie est la condition qui permet à nos diplomates en poste à l’étranger de s’exprimer librement, sans langue de bois, ni souci de plaire ou de déplaire aux gouvernements en fonction ». Bref, l’ambassadeur n’a rien à se reprocher sinon de ne pas être dans la ligne du pouvoir, c’est pourquoi cette affaire suscite une vive émotion dans le milieu de la diplomatie, essentiel à la défense des intérêts français dans le monde. Ce sont les mouchards du quai d’Orsay qui auraient du être remerciés. Et Rosenzweig de conclure : « La France mérite-t-elle vraiment d’être gouvernée par Edwy Plenel ? » :
     
     
    Jean-Yves Le Gallou  esquisse pour les lecteurs du site Polémia ce que pourrait, et devrait être, l’action politique d’une France véritablement soucieuse de son propre destin comme nation européenne.
    Il le fait en répondant à des questions concernant l’actualité du mois de juin. À propos du ministre de l'Intérieur Salvini il remarque qu’il ne se défausse pas de ces promesses électoral mais qu’il les tient contre vents et marées, ce qui explique sa popularité grandissante. Tout le contraire de la « droite » française qui, sous l’emprise des médias et des associatifs, a habitué ses électeurs à la trahison de ses promesses. Il exprime également les contours d’une politique de fermeté vis à vis de l’Aquarius et de navires semblables, co-organisateurs, sous le prétexte fallacieux de sauvetage humanitaire, de la noria de clandestins vers l’Europe où aucune vie digne ne les attend. Sont ensuite traités des sujets relatifs aux islamistes « européens » de Syrie et d’Irak, la crise du recrutement dans l’enseignement secondaire, la polémique sur les militaires présents sur le lieu du Bataclan et la présence annoncée du rappeur islamiste Médine dans cette salle, la censure de TV Libertés sur les réseaux sociaux et les moyens d’y remédier etc...
    Un entretien roboratif sous le sceau du réalisme :
     
     
    Ancien président des Jeunes avec Calmels dont il a démissionné avec fracas, Érik Tegnér était l’invité dernièrement d’Élise Blaise dans son émission « samedi politique ». Il entend déverrouiller la parole à droite. Partant du principe que les bases des différents mouvements sont proches (Les Républicains, Debout la France et Rassemblement National) il veut libérer les initiatives jusqu’à présent interdites par le politiquement correct:
     
     
    Scandale dans la presse de grand chemin, Thomas Guénolé, économiste-sociologue proche des Insoumis de Jean-luc Mélenchon publie un article dans le dernier numéro de la revue Krisis dirigée par Alain de Benoist ! Le Monde, sous ses airs patelins, s’est fendu de l’article de dénonciation habituelle  immédiatement suivi par Les Inrockuptibles. Il s’agit surtout pour les médias bien-pensants de viser Mélenchon, l’excellente revue de débats Krisis n’étant dans cette affaire qu’un cible secondaire. Mais enfin pour qu’une « revue de débats » débatte, il faut au minimum que s’y expriment des avis divergents, voir opposés. Ce qui ne signifie pas que les « extrêmes » se rejoignent comme voulait le suggérer indûment l’article du Monde. Loin de ces balivernes c’est à l’écart du monde politique ravagé par son absence d’idées que s’expriment les options de l’avenir, n’en déplaise à la camarilla des médias subventionnés et à la fastidieuse répétition de leurs mantras stéréotypés depuis des décennies (première référence). La parole est enfin à la revue Krisis dont nous donnons le sommaire du dernier numéro (seconde référence) :
     
     
     
    Jean-Yves Le Gallou et Hervé Grandchamp poursuivent leur travail de décryptage de l’actualité médiatique en déconstruisant le discours des dominants. L'autre semaine ils traitaient successivement de la fête de la musique à l’Élysée, de la Petite Yanela, le bobard qui a fait la Une du Time et du lynchage de Dupont-Aignan par la meute d’On N’est Pas Couché. Plus les rubriques habituels de l’émission : le zapping et les tweets d’I-Média (première référence). Cette semaine ils abordent essentiellement les émeutes nantaises (seconde référence) :
    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (191)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : « Fils d’Immigré :, noir et pédé », bienvenue à l’Elysée !
      « Je suis fils d’immigrés, noir et pédé » Ce sont les mots qui étaient inscrits sur le tee shirt de DJ Kiddy smile lors de la fête de la musique à l’Elysée. Un message politique qui fait polémique.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Reportage à charge et bobard sur l’opération Defend Europe. Le 22 juin sur TF1, Anne Claire Coudray lançait le reportage en affirmant que les identitaires se sont constitués en « milice privée ». Le mouvement « fait sa loi » et les membres « vont jusqu’à arrêter les migrants […] ce qui est totalement illégal ». Bobard et manipulation puisque les identitaires agissent en toute légalité : les membres du groupe se contentent d’appeler la police lorsqu’ils croisent un clandestin qui franchit la frontière française.

    • 3: La petite Yanela, l’énorme bobard en Une du Time
      Bobard pour l’hebdomadaire américain « Time ». Yanela, la petite fille devenu le symbole des enfants séparés de leurs parents par la politique de Donald Trump, serait une fake news.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Enquête de Numérama sur l’ambivalence de Tipeee. Pour le site spécialisé dans l’actualité numérique, la cagnotte en ligne manquerait à ses obligations en autorisant le financement de Youtubeur considérés comme « sulfureux ». Dans les faits, l’enquête relève de l’appel à la censure et de la dénonciation.
    • 5 : ONPC Dupont-Aignan face à la meute
      « Taisez vous ! » Laurent Ruquier dérape face à son invité Nicolas Dupont Aignan. Samedi 23, le député de debout la France était l’invité de l’émission On n’est pas couché. Le talkshow a tourné au lynchage : tous contre 1.

     

                                             

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (190)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Trump et les enfants clandestins : l’émotion au service de l’immigration
      « Insensible, sans âme, lâche », les médias ne mâchent pas leurs mots sur Donald Trump depuis la découverte de l’enregistrement d’un enfant de clandestin pleurant dans un centre de rétention.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Beaucoup de séquences immigrationnistes et …festival de novlangue : les clandestins africains deviennent dans la bouche des journalistes des « évacués », des « exilés », des « réfugiés », sauvés d’un « bateau en perdition ». Alors que l’Aquarius n’a jamais menacé de faire naufrage. On notera aussi l’aveu de cet Albanais racontant comment il avait menti pour tenter d’obtenir de l’OFPRA le statut de réfugié politique. Le mensonge, l’arme absolue de 95 % des demandeurs d’asile !

    • 3: Censure de TV Libertés : petit meurtre en silence
      Jeudi 14 juin la chaine Youtube de TVlibertes a été fermée de manière unilatérale. La chaine avait 100 000 abonnés. Alors que la fermeture relève de la censure et de l’atteinte à la liberté de la presse, les médias restent silencieux.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Vous reprendrez bien un petit coup de novlangue ? Pour l’Associated Press une agression au cri de « Allah Akbar » est faite au nom de « God is great ». Quant à l’AFP, elle titre sur « la menace grandissante du terrorisme d’extrême droite en Grande Bretagne ». Brr...
    • 5 : Salvini et Trump victimes de bobards sur l’immigration
      Donald Trump aurait dit une « Fake news » en affirmant que la délinquance avait augmenté en Allemagne, Salvini, le ministre de l’intérieur italien aurait appelé à une épuration de masse. Salvini, Trump, deux victimes de bobards immigrationnistes.

     

                                     

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Le grand remplacement : mythe ou réalité ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un débat animé par Martial Bild, sur TV Libertés, entre Jean-Paul Gourévitch et Jean-Yves Le Gallou autour des questions de l'immigration et du Grand remplacement. Ancien haut-fonctionnaire, spécialiste de la question de l'immigration, Jean-Yves Le Gallou a publié Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016). Économiste, Jean-Paul Gourévitch est spécialiste de l'Afrique et des migrations et a notamment publié  La France africaine (Le pré aux clercs, 2000) et Le coût de la politique migratoire en France (Contribuables associés, 2010) ou encore Les Migrations pour les nuls (First, 2014).

     

                                     

    Lien permanent Catégories : Débats, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (189)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Bella Ciao Aquarius
      L’Aquarius, bateau de la discorde européenne ! Le navire qui opère en mer méditerranée au « secours des migrants » n’est pas le bienvenu en Italie. Scandale dans la presse et dans le monde politique.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      En janvier dernier, le journaliste Yann Moix tournait alors un reportage à Calais. Le 21 janvier, il avait déclaré dans les pages de Libération : « J’affirme, M. le Président, que des fonctionnaires de la République française frappent, gazent, caillassent, briment, humilient des adolescents, des jeunes femmes et des jeunes hommes dans la détresse et le dénuement. Je l’ai vu et je l’ai filmé. ». Depuis le reportage est sorti sur la chaine franco-allemande Arte, mais le journaliste a probablement omis de mettre les images de sévices dans son documentaire.

    • 3: Médine un djihadiste au Bataclan ?
      Concert du rappeur Médine au Bataclan. Après les attentats du 13 novembre 2015, le concert du chanteur, considéré comme islamiste, ne passe pas.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Omeran, le jeune alépien qui avait été grièvement blessé en août 2016 aurait souffert pendant 40 minutes pour permettre au casque Blanc de faire des photos. La photo avait ému l’ensemble de la presse, et fait le tour du monde, On pouvait voir le jeune Omran blessé et couvert de poussière. Le 05 juin, le Times de Londres a révélé que les « casques blancs » n’ont pas immédiatement porté assistance à l’enfant. Pendant 40 minutes l’organisation a fait des clichés. Le but était de les utiliser comme moyen de propagande contre le gouvernement de Bachar Al Assad.
    • 5 : Portrait Piquant d’Hugo Clément
      Portrait d’Hugo Clément, star du petit journal et de quotidien, passé à Kombini, entre ego surdimensionné et journalisme de propagande.

     

                                    

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • L'actualité sans politiquement correct (1)...

    Chaque mois, Jean-Yves Le Gallou apportera sur Polémia son éclairage sur les faits les plus marquants de la période.Nous reproduisons ci-dessous cette première revue d'actualité pour le mois de mai...

     

    #FreeTommyRobinson.jpg

    Jean-Yves Le Gallou : « L’immigration massive entraîne la restriction des libertés publiques »

    Polémia : L’épilogue de l’Affaire Théo approche. Quel est votre regard sur ce feuilleton ?

    Jean-Yves Le Gallou : Il y a eu, lors de l’affaire Théo, (c’est-à-dire Théodore Luhaka, Théo étant un terme de novlangue pour rendre sympathique un voyou) deux versions : celle du délinquant et celle de la police.
    Curieusement, les médias et l’ensemble des politiques ont retenu exclusivement la thèse du délinquant. C’est une faute en termes d’information. Car on peut admettre qu’on ait donné les deux versions, mais il est parfaitement scandaleux que la seule version diffusée massivement ait été celle de « Théo ». D’autant plus qu’on sait aujourd’hui qu’elle était fausse.

    Emmanuel Macron, celui qui se vante de lutter contre les « fake news », en a donc diffusé une lors de sa campagne puisqu’à l’époque, il draguait l’électorat immigré. Il s’est donc calé sur la thèse officielle médiatique. Mais le pire a été le maire d’Aulnay Bruno Beschizza, ancien syndicaliste policier qui a « chargé » ses collègues parce qu’il est devenu un « dhimmi » dans sa ville et qu’il est tenu par son clientélisme politique.

    C’est une leçon de politique contemporaine : quand il y a de l’hystérie médiatique, les hommes politiques ont malheureusement tendance à se soumettre.

    Soros quitte la Hongrie. Est-ce une bonne chose pour ce pays ?

    Félicitations au Premier ministre hongrois Viktor Orbán ! La première mesure à prendre si l’on veut sécuriser les frontières et stopper l’immigration, c’est de casser les actions de propagande des milieux immigrationnistes. Donc, Monsieur Orbán a prié Monsieur Soros de quitter la Hongrie. Et il a bien fait. C’était une ingérence absolument considérable dans la souveraineté du peuple hongrois et il fallait lutter contre cela.

    Si l’on réfléchit à la situation française, la première mesure à prendre, dans l’hypothèse d’un gouvernement qui voudrait régler la question de l’immigration, c’est de couper le robinet des subventions à toutes les associations immigrationnistes comme France Terre d’Asile qui reçoit des millions de l’Etat. Toutes ces associations vivent de l’argent public. Si elles ne vivaient que de leurs cotisations, elles débarrasseraient le plancher !

    La hausse des violences dans les hôpitaux amène Martin Hirsch à installer la vidéosurveillance dans ces lieux. Est-ce un signe de l’ensauvagement de la France ?

    C’est un signe de l’ensauvagement de la France mais c’est aussi préoccupant, car le domaine hospitalier est le domaine de l’intime. Les gens qui sont dans la salle d’attente des urgences sont dans des situations de grande intimité et ils vont maintenant être filmés. Et je crois que l’une des pires conséquences de l’immigration est qu’elle débouche sur la société de surveillance et de restriction des libertés. On fait venir des gens de partout, qui n’ont pas notre culture, qui ne respectent pas toujours nos règles et, au lieu de leur imposer ces règles ou de les faire repartir chez eux, on contrôle les autres. Parmi les catastrophes de l’immigration, il y a ces atteintes à nos libertés.

    Il est à noter que les agents hospitaliers sont très appréciés des Français. Pourquoi ces violences ?

    C’est assez bien expliqué dans le livre de Jean-François Chemin, Kiffe la France, qui raconte son expérience en banlieue. Il explique qu’il y a, chez beaucoup de jeunes immigrés, un mélange de victimisation et d’arrogance. Un mélange que l’éducation nationale et les médias leur enseignent. Et donc, lorsqu’ils se retrouvent à l’hôpital dans une situation d’attente, ils se considèrent comme des victimes parce qu’on ne traite pas leur cas tout de suite.

    Le fait qu’une militante syndicale de l’UNEF soit voilée a fait jaser. La laïcité française permet de porter un voile. Est-ce un problème ?

    En l’occurrence, quand on intervient dans des médias en représentant un syndicat étudiant, on est dans la sphère publique. Le voile est quand même interdit par la loi française dans certains cas, comme en témoigne la polémique récente sur les mamans accompagnantes scolaires. La loi limite donc le port du voile.

    La question du voile à l’université s’est posée il y a quelques années. Le voile est un signe religieux mais aussi un signe de prosélytisme. C’est aussi un signe qui marque une conception de la femme par rapport à l’homme. Ce signe appartient à l’islam et n’a pas sa place en France et dans les pays européens.

    Le rapport homme/femme est une structure de civilisation et le voile appartient à une civilisation étrangère qui n’a pas à s’exprimer dans des conditions de prosélytisme, comme c’est actuellement le cas en France.

    Récemment, Emmanuel Macron a parlé du « Plan Banlieues » de Jean-Louis Borloo comme d’un document écrit par un « mâle blanc » à un autre. Quelle est votre réaction ?

    C’est la reconnaissance par Macron de la racialisation de la société. C’est également la reconnaissance de ce qu’avait déjà déclaré Hollande sur le fait qu’on était dans une situation de partition de la France puisque les banlieues échappent à la loi commune, ce que reconnait également Macron ici. Il dit que les mâles blancs ne doivent pas s’occuper des banlieues. Dans ce cas, qui doit s’en occuper ? Cela veut dire que c’est au mâle non-blanc de gérer les banlieues ? Car je ne crois pas que les femmes musulmanes aient une grande place à prendre dans cette affaire, dans l’esprit de ces mâles musulmans. C’est donc une reconnaissance de fait de la partition.

    Ce « Plan Borloo » prévoyait d’investir des milliards dans les quartiers sensibles français. Est-ce une bonne solution ?

    Ce Plan Banlieue ressemble à de la poudre aux yeux. Borloo a ressorti un énième plan qui correspond à l’idée que le problème serait lié aux bâtiments et à l’urbanisme alors que le problème est évidemment lié aux habitants de ces banlieues.

    Dans le quartier Italie à Paris, où les tours sont habitées par des populations asiatiques, il n’y a pas le centième des problèmes existant dans des banlieues peuplées de populations venues d’Afrique. Ce n’est pas un problème de bâtiment, ce n’est pas un problème d’urbanisme, c’est un problème de population.

    L’école récemment ouverte par Marion Maréchal aura-t-elle du succès ?

    L’école va rencontrer un succès certain car il y a, je le crois, une demande de formation différente de la formation conformiste donnée soit dans les universités soit dans les écoles de management.
    En proposant une formation axée sur la culture générale ou sur la maitrise orale et l’éthique, Marion Maréchal aura à la fois des professeurs et des élèves et ces derniers trouveront des débouchés, contrairement à ce que raconte la gauche.

    On commet souvent une erreur quand on estime que les CSP+ ne peuvent pas partager des opinions conservatrices ou identitaires. Elles y sont peut-être moins portées que d’autres catégories mais il y a quand même au moins 15 % de CSP + et CSP ++ qui sont à la fois conservatrices et identitaires et qui verront donc d’un bon œil un étudiant de cet école.
    Par ailleurs, pour faire carrière ou pour trouver un emploi, il vaut mieux appartenir à un réseau politiquement correct qu’à un réseau politiquement incorrect. Mais, à tout prendre, il vaut mieux appartenir à un réseau politiquement incorrect qu’à aucun réseau !

    Le mariage princier britannique entre Harry et Meghan a été regardé par des millions de Français. Pourquoi ce succès ?

    Je crois que beaucoup de gens ont regardé ce mariage car ce sont des images glamour qui plaisent. Regarder un mariage britannique, ou même un couronnement britannique, c’est quasiment une tradition française ! L’arrivée de la télévision dans les brasseries et les salles de spectacles françaises correspond au couronnement de la reine Elisabeth en 1953 qui avait à l’époque mobilisé beaucoup de monde derrière les écrans.

    C’est davantage un public féminin qui suit ce genre d’événement et le succès a encore été au rendez-vous.

    Beaucoup de médias du monde entier ont mis en avant la célébration volontaire de l’identité noire par Meghan lors de ce mariage. Polémia a d’ailleurs publié un article à ce sujet. Qu’en pensez-vous ?

    Il y a manifestement eu une opération de communication des médias qui ont racialisé la présentation du mariage en expliquant qu’il y avait autant d’émotions que pour l’avènement d’Obama comme président des Etats-Unis. Outre ce parallèle très clair,il est vrai que la com’ insistait sur la présence noire au mariage. C’est d’ailleurs assez intéressant puisque Obama était un métis et la mariée britannique n’est elle-même qu’une quarteronne. Mais cela n’a pas empêché un activiste américain de dire que c’était « la fin de la suprématie blanche ».

    Donc, s’ily a eu racialisation, elle a été le fait de la communication médiatique autour du mariage. Est-ce que ça a été regardé explicitement comme ça par le public, essentiellement féminin ? Je n’en sais rien.

    Il y a quelques jours, Tommy Robbinson a été emprisonné iniquement par la justice britannique. Quelles leçons tirer de ce scandale ?

    C’est de la prison pour délit d’opinion, bien évidemment, puisque ce que le pouvoir britannique veut cacher, c’est l’ampleur des crimes sexuels commis par les gangs pakistanais. Par conséquent, on crée le « blackout » sur le procès et, à partir du moment où Robbinson veut faire un reportage sur le procès, on met ce dernier en prison par rapport à ce reportage.
    J’attends les réactions de Reporter Sans Frontières et de toutes les belles âmes qui sont toujours prêtes à se mobiliser pour le sort des dissidents en Corée du Nord ou ailleurs…

    La politique d’immigration massive menée par tous les pays européens ne peut que déboucher sur une restriction des libertés. La politique d’immigration massive et le laxisme vis-à-vis des passeurs ne peuvent tenir que si l’on empêche les opposants de s’exprimer.
    La contrepartie de la politique migratoire, c’est la répression complète des libertés publiques. C’est l’emprisonnement de Robbinson, c’est la condamnation de Zemmour, Ménard, Camus ou Cassen et c’est la censure des pages Facebook identitaires. La politique migratoire ne peut continuer qu’en s’appuyant sur la répression des libertés publiques !

    Quand on voit des juges qui disent qu’on ne peut pas expulser des radicalisés étrangers, car ce serait la fin de la démocratie, on se pince pour vérifier qu’on ne rêve pas ! Car ce sont les mêmes qui privent de liberté d’expression ceux qui ne sont pas d’accord avec eux.
    Il faut le répéter : il n’y a plus de libertés publiques possibles à partir du moment où on a une politique migratoire irresponsable.

    Une manifestation à Londres et une pétition massivement signée ont suivi cet emprisonnement. Est-ce un signe du réveil des Britanniques ?

    Je l’espère. Je crois qu’il y a eu une manifestation en Allemagne aussi. Ce serait bien qu’il y ait une manifestation en France devant l’ambassade britannique ou devant un autre lieu symbolique [une manifestation organisée par Génération Identitaire a eu lieu le samedi 2 juin et le Conseil national de la résistance européenne en organise une nouvelle le lundi 4 juin, ndlr]. Ce qui est extraordinaire chez les Britanniques, c’est qu’il y a quelques semaines, on avait empêché l’identitaire Martin Sellnerd’entrer en Grande-Bretagne, tout simplement car il voulait parler à « Hyde Park Corner » qui est, dans l’histoire britannique, le lieu où l’on pouvait tout dire.
    Les Britanniques, sous la pression de la politique d’immigration, reviennent sur leur conception très large de la liberté d’expression et n’hésitent pas à emprisonner les opposants dans des conditions contraires aux règles de liberté. Aussi bien Sellner pendant 48h que Robinson pendant 13 mois.

    Mamoudou Gassama doit-il être naturalisé français ?

    Je pense qu’il y a, dans la société actuelle, à la fois la négation des valeurs héroïques et de bravoure et en même temps une vraie attente dans l’opinion qui a une fascination pour le courage, car c’est une valeur qui est mise de côté. On l’a vu dans deux cas récents : le sacrifice d’Arnaud Beltrame qui a eu un impact important dans l’opinion et le courage du jeune Marin qui avait protégé un couple d’une agression par un musulman salafiste, geste qui avait également été salué par l’opinion.
    Mais, évidemment, les médias n’étaient pas forcément très à l’aise. Dans le cas de Beltrame, c’était un officier face à un islamiste et dans le cas de Marin, un jeune homme blanc face à un « jeune » musulman.

    Avec Mamoudou, ils ont trouvé un homme qui a accompli un acte de bravoure, un bel acte sportif. Et, formidable, il cochait les bonnes cases car il était immigré, africain et clandestin ! Donc, on est dans la logique Big Other. C’est l’idéologie dominante telle que décrite par Jean Raspail dans sa préface de 2011 au Camp des Saints. C’est le Grand Autre qui est paré de toutes les vertus.
    Donc, Mamoudou Gassama, c’est le Grand Autre qui est paré de toutes les vertus. On a assisté à un délire médiatique absolu et à une sidération par l’émotion. Avec un parcours médiatique extraordinaire : réception par le président de la République, le général des Pompiers et le préfet de Seine Saint Denis… Il a également été invité par tous les médias à tel point que recru de fatigue il a dû quitter un plateau précipitamment.

    Qu’aurait-il fallu faire ? Tous les jours ou toutes les semaines, il y a des gens qui se jettent dans un fleuve ou une rivière pour sauver quelqu’un qui se noie par exemple. Généralement, ces actes ne dépassent pas le stade de la presse locale.
    Et l’Etat français a prévu ce qu’il convenait de faire pour récompenser et honorer ces gens courageux. Cela s’appelle la médaille pour acte de courage et de dévouement. Je crois d’ailleurs que c’est ce que le président Macron a remis à Mamoudou.
    A partir de là, est-ce qu’il faut aller au-delà ? Je crois qu’on l’a régularisé. Cela peut encore s’envisager.

    Par contre, la nationalité française ne lui a pas encore été donnée car je pense qu’il y a eu, à un moment ou un autre, quelqu’un qui dans l’appareil administratif qui a rappelé qu’il y avait quand même un certain nombre de règles et que, si l’on pouvait accélérer l’étude d’un dossier, encore fallait-il l’instruire.

    Personnellement, j’ai écrit, il y a plus de trente ans maintenant, un livre : Etre Français, cela se mérite. « Cela se mérite », cela ne suppose pas seulement d’être moralement bon à un moment donné. Cela suppose également de montrer un minimum d’assimilation et, honnêtement, il ne me semble pas que l’on peut dire cela de Mamoudou et ce d’autant plus qu’il est entré dans notre pays de manière illégale.

    Au passage, cela permet de voir que toutes les statistiques sur l’immigration sont fausses, car il y a vraisemblablement des masses de clandestins disséminés partout. Là où Mamoudouhabitait, ils étaient 5, tous clandestins. Un rapport parlementaire estime – la marge est grande – le nombre de clandestins en Seine-Saint-Denis entre 150 000 et 400 000 !

    Avec la fusillade de Liège, s’habitue-t-on à vivre avec le terrorisme ?

    Bien sûr, comme on s’est habitué à vivre avec la délinquance, le caillassage des pompiers, les coups portés aux médecins… Il y a une progression de l’intolérable qui n’est possible que parce qu’on réprime de manière systématique ceux qui s’y opposent.
    Il est évident que, si on supprimait les subventions aux associations immigrationnistes, si on supprimait les lois Pleven/Gayssot et si on assurait la liberté d’expression, tout cela ne serait pas possible. Donc, tous ces maux liés à l’immigration ne sont possibles qu’en raison de la répression judicaire, policière et médiatique.

    Bientôt la coupe du monde de football en Russie. Allez-vous soutenir l’équipe de France ?

    Non, je ne suis « supporter » d’aucune équipe. Je considère que le spectacle footballistique est le nouvel opium du peuple et, pire, est l’une des nombreuses formes que prend l’appareil de propagande immigrationniste.

     

    Jean-Yves le Gallou (Polémia, 3 juin 2018)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!